
La météo parle de refroidissement éolien, votre smartphone vous annonce des rafales de vent et votre montre connectée vous indique des températures hivernales?
Aucun problème car courir dehors en hiver est tout aussi bien, voir meilleur pour vous que de parcourir des kilomètres sur un tapis roulant rigide. Vous en avez marre de la salle? Vous voulez voir du paysage? Parfait! Préparez-vous à faire quelques ajustements et à vous éclater.
1) Commencer à froid
Nous sommes tous pareils. Nous ne voulons pas avoir froid! Mais une règle clé d’un jogging hivernal réussi est de s’habiller comme s’il faisait 20 degrés plus chaud qu’en réalité. Cela évite de surchauffer une fois que le corps est réchauffé, puis de refroidir brutalement en cas de coup de vent ou de ralentissement de l’effort. Il faut de la pratique et de l’entraînement pour déterminer la quantité et la nature des vêtements nécessaires. Couches légères de tissus techniques capables d’évacuer la transpiration et veste coupe-vent sont à privilégier. Une fermeture éclair sur votre veste permet toujours de ventiler l’air pendant l’effort.
2) Se réchauffer correctement
Nous avons tous déjà ressentis cette impression désagréable que nos jambes étaient outrancièrement lourdes par temps hivernal? Rien de plus normal. Par temps froid, les muscles eux-mêmes sont froids, ce qui les rend, ainsi que vos tendons et ligaments, raides et moins efficaces. Déplacez-vous avec une séance rapide de squats au poids du corps, de fentes, de montées de genoux, de jumping jacks et de quelques étirements dynamiques avant de partir et le tour est joué!
3) Le vent, l’adversaire à combattre
Le vent peut être votre ennemi ultime pendant un jogging hivernal. Porter des couches extérieures coupe-vent pour vaincre le froid est primordial dans un premier temps. Ensuite, commencez votre course dos au vent. Domptez-le puis faites demi-tour, défiez-le! Vous pourrez alors courir sous le vent passé la première suée.
Par ailleurs il faut savoir que le vent contraire est un facteur d’amélioration réel de votre entraînement. Un vent contraire augmentera la qualité de votre course tout en vous ralentissant, vous amenant à concrétiser de «vrais bons efforts».
4) La respiration
Ce n’est jamais agréable de ressentir des brûlures aux poumons ou une gorge sèche lorsque l’on court par temps froid. Pourtant, pas d’inquiétude à avoir. Si la respiration peut être inconfortable en hiver, ce n’est pas dangereux. Portez un cache-cou, une écharpe ou un bandana qui évacue l’humidité autour de la bouche, pour réchauffer l’air que vous respirez et pour tousser.
5) Equipez-vous, entrainez-vous, soyez prêt!
Les humains sont plutôt doués pour s’acclimater à la chaleur, mais nous ne nous habituons pas vraiment au froid, nous nous y adaptons techniquement en revanche. Il faut passer du temps au froid si on veut pouvoir s’y adapter et performer dans sa pratique sportive. De plus, cela augmente nos capacités à nous habituer à toutes les conditions, ce qui peut être utile pour la saison des trails et marathons printaniers.Pensez à vos pieds: une chaussure de course solide et stable peut vous donner la confiance dont vous avez besoin à chaque étape lorsque les conditions sont variables.
C’est parti!
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